Comment, comment, comment ?
Comment « pourquoi » est souvent ?
Comment, comment, comment ?
« Toujours » devient « longtemps » ?
Silence, silencieusement,
L’amour tourne au tourment
Comment, comment, comment, dis-moi comment !

Dans l’in-finiment grand, loge le sen-ti-ment,
L’intense fige le mou, le mou, le mouvement
Rien ne peut être plus beau, tout n’existe vraiment
Que dans ces quelques mots: « Je t’aime maintenant »

Oui, je t’aime aujourd’hui en pensant que toujours,
Je mangerai les fruits du même grand amour
Je t’aime sans ombrage niant la vérité
Et prenant ce passage pour une éternité mais…

Tu seras mon tout ou juste ma moitié
Le seul horizon flou de mon cœur enniaisé
Voilà comment, comment, comment, l’esprit anesthésié
Je brise le possible, un sursaut d’une clarté.

Et en une seconde quand la cloche aura sonné
Je viendrai déchirer le ciel où toi seul pouvait briller
Tu apparais enfin dans ta crue vérité,
Dans ton obsolescence d’amoureux désiré.

Laisses donc la brume néfaste mourrir et se dissiper
Plus fort, plus juste et plus vrai nichent dans l’altérité
Si je t’aime aujourd’hui c’est peut-être que toujours
Je reconnais en toi un autre grand amour.