Les comptes faits

Si c’n’était pas un texte, ce serait au moins un cri
Une tension qui reste quand les mots sont partis
Tu serais comme la peste, comme une sale maladie
C’est pas que je te déteste, c’est que je te maudis

T’avances la tête haute, Le regard indécis
Dans chaque parole, une faute, dans chaque geste, un mépris
Le sourire toujours absent de ta bouche amère
Le jour où je verrai tes dents, c’est qu’elles seront par terre

Mais tu vomis ta morale et tu défends tes droits
Est-ce vraiment normal de s’agiter comme ça ?
C’est un vide abyssal dans ton cerveau étroit
J’ai envie d’me tirer une balle à chaque fois que j’te vois

Voilà que tu t’avances, la démarche indolente
Et une forme d’assurance qui vient aux gens qui mentent
Ceux qui croient dur comme fer en la justice rendue
Un jour viendra c’est sûr où je serai pendue

Tu parles de trahison et ta bouche s’agite
On dirait un poisson qui nettoie une vitre !
Tout ce temps dépensé cette énergie perdue
Fais-moi plaisir s’il te plait et occupes toi de ton…

Quand devant ton miroir devant les comptes faits
Tu n’auras plus d’espoirs, juste les yeux pour pleurer
Plus besoin d’aucun texte, j’oublierai c’que j’ai dit
C’est pas que je te déteste, c’est que tu es fini !